Histoire italienne sur la COVID-19 ‒ l’histoire d’Alessandro
Nous nous trouvons dans une période sans précédent, et « agir comme si de rien n’était » n’est plus possible. Comment nos collègues en radiologie répondent-ils aux récents défis? La lettre qui suit provient d’un spécialiste de l’entretien sur le terrain de Bayer en Italie.
Mon ami et collègue aux ventes, Pino, m’a contacté vendredi après-midi : Alessandro, nous avons une urgence... » Dans le cadre de notre travail, nous sommes habitués à gérer des urgences quotidiennes, mais cette fois plus que d’autres, il s’agissait d’une de ces situations qui font de notre travail une « mission ».
Pino m’informa que le district de Puglia et le directeur général des soins de santé de Lecce avaient besoin d’installer en urgence un injecteur Stellant de MEDRAD sur le nouveau TDM du pavillon DEA. Dès le mardi, cette salle d’hôpital serait réservée pour les soins aux patients atteints de COVID-19 pour toute la région. Après avoir raccroché, j’ai communiqué immédiatement avec le chef de radiologie concerné pour lui indiquer ma disponibilité immédiate. Nous avons pris des dispositions pour que l’installation se fasse le lundi.
Tôt lundi matin, j’étais sur place, portant deux paires de gants, un masque, des lunettes, une blouse et des couvre-chaussures. L’atmosphère était lourde quand je suis entré dans la salle des urgences. Le personnel médical avait l’air très inquiet. Le chef de radiologie m’a accompagné jusqu’à la nouvelle salle de TDM. Je me suis alors retrouvé avec des techniciens d’autres entreprises, qui étaient également préparés à rendre cette nouvelle salle de TDM opérationnelle en un temps vraiment record. Bon nombre d’entre nous se connaissaient depuis des années. Nous avons échangé quelques plaisanteries pour apaiser les tensions. Puis nous nous sommes mis au travail. Respirer était éprouvant à cause du masque et des lunettes qui s’embuaient tout le temps. Enfin, j’ai terminé et j’ai tout testé. J’ai mis les outils de côté, mais pas avant de les avoir désinfectés avec soins. J’ai eu une pensée rapide pour ma fille, mon épouse et ma famille : une contamination pouvait survenir à tout moment. Finalement, j’ai rempli le rapport de service sur le terrain, que le chef de radiologie a signé, me remerciant d’un hochement de la tête, mais sans me serrer la main, évidemment. J’ai pensé : « Peut-être que ce n’était pas juste une journée de travail comme les autres... »
Dans une zone désignée, j’ai retiré mes couvre-chaussures, ma blouse, mes lunettes, mon masque et mes gants. En quittant cette armure, j’ai senti, à ce moment plus que jamais, que mon travail et les risques encourus serviraient à sauver de nombreuses personnes. La tension est tombée et j’ai ressenti une certaine fierté.
Au nom de tout le personnel du service de radiologie de Bayer, mais encore davantage au nom de nos clients et de leurs patients, nous aimerions remercier Alessandro et des collègues comme lui qui continuent d’apporter leur soutien dans les salles de radiologie partout dans le monde malgré ces temps difficiles!